L’industrie cimentière française s’est engagée à réduire son empreinte carbone de 80% à l’horizon 2050. Parmi les leviers activables : le remplacement des combustibles fossiles par des co-produits, la réduction du clinker (composant du ciment) au profit d’autres composés cimentaires, ou encore la production de ciments de nouvelle génération.
Le constat : l’industrie cimentière en France a une empreinte carbone importante
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, l’industrie cimentière est responsable de 5 à 7 % des émissions de C02 dans le monde.
L’industrie cimentière en France produit plus de 18 millions de tonnes de ciment par an. Elle pèse à elle seule 2,9% des émissions de CO2 à l’échelle nationale. C’est la raison pour laquelle il est indispensable d’innover dans le domaine du ciment pour réduire cette empreinte carbone.
Hoffmann Green, un cimentier innovant misant sur des technologies de rupture
Les ciments Hoffmann Green sont issus de nouvelles technologies sans cuisson, sans combustion, ni clinker.
Par conséquent, ces ciments émettent très peu de CO2. On parle de ciment bas carbone ou de ciment décarboné en ce qui concerne Hoffmann Green. Grâce à cette innovation, l’empreinte carbone est divisée jusqu’à 5 ! Hoffmann Green surpasse, dès 2019, l’objectif que s’est fixé la filière pour 2050 !
Ses 3 ciments innovants (H-P2A, H-UKR et H-EVA) reposent sur des matériaux à activation alcaline et sur les géopolymères.
Ce type de procédé permet d’utiliser des co-produits disponibles tels que la boue d’argile, le gypse et les laitiers, en les mélangeant à une matrice brevetée.
Inaugurée en novembre 2018, l’ unité de production 4.0 de Bournezeau (Vendée) produit annuellement 50 000 tonnes de ciment bas carbone pour des entreprises du BTP et de la préfabrication.
Résultat ? Leur bilan carbone est environ 5 fois moins important que celui des ciments traditionnels Portland !
